31 mai 2006

Le livre digitalisé

A lire une couverture intéressante de la question par Francis Pisani sur son blog Transnets, en deux billets : Le futur du livre (1) : "liquide"… et Le futur du livre (2) : "en réseau"…
Court extrait : "100% de la musique est déjà disponible sous forme digitale mais "pas plus d'un livre sur vingt est passé de l'analogue au digital" explique Kelly. La librairie universelle qui permettrait à tous d'avoir accès à tout le savoir est possible mais elle manque de livres. La digitalisation se fait mais le rythme actuel de 1 million d'ouvrages par an est insuffisant. [...] La version digitale des livres est comme leur version "liquide" explique Kelly. Ils peuvent être fragmentés, remixés comme des morceaux de musique. Le plus important est sans doute que "dans la librairie universelle [numérisée] aucun livre ne sera une île"..."

30 mai 2006

La bataille du kiosque de presse numérique

La bataille du kiosque de presse numérique est lancée : "Après Hachette Filipacchi Médias, l'éditeur Cyber Press Publishing annonce la création cet été d'une plate-forme interactive pour lire et acheter des magazines en ligne..." un papier de Philippe Larroque à lire sur Le Figaro.fr

Eterview Mathieu Pasquini d’In Libro Veritas

Vous êtes le fondateur et le gérant d'une SARL on line : Réverbère qui est agence de contenu et prestataire de services... En quelques mois vous avez déposé la marque In Libro Veritas et lancé plusieurs offres innovantes en matière d'édition... Pourquoi cet intérêt pour ce milieu réputé difficile, fermé, peu rentable et où la concurrence sur le Net est déjà nombreuse ?

Mathieu Pasquini : Je crois qu'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours aimé écrire et lire. Mais je suis surtout un amoureux de l'objet livre. Il y a quelque années, alors que j'avais épuisé mes timbres et enveloppes en envois aux diverses maison d'édition d’œuvres probablement aussi médiocres les unes que les autres, j'ai commencé l'écriture en ligne d'une petite nouvelle sur un forum. J'écrivais quelques milliers de signes par jour et modifiais l'histoire en fonction des réactions des internautes. Une fois l'histoire finie nombre de gens me demandèrent où ils pouvaient trouver l'œuvre au format papier qu'ils avaient vu naitre en direct au fur et à mesure des jours. Ce à quoi je dus bien répondre qu'il n'y avait pas la possibilité d'acheter le livre. J’ai donc attendu l'avènement de l'impression numérique pour la technique et des licences copyleft pour la philosophie, pour créer ce qui me semblait être une réponse à un manque : avoir la possibilité technique et cohérente du point de vue de la propriété artistique de faire des livres en ligne ET papier, fussent-ils en un exemplaire. Je pense que des milliers de gens ont dû se poser la question «comment faire un livre ?» sans trop de contraintes et pour pas trop cher, non pas pour gagner de l'argent avec, mais pour partager avec les autres le plaisir d'écrire et d'être lu. Je fais simplement pour les autres ce que j'aurais aimé qu'on fasse pour moi : donner un moyen simple, convivial et peu onéreux de faire un livre papier et numérique, d'en vendre un peu et de partager mes émotions avec les autres. Et, le plus important, ma rencontre avec Thomas Boitel, le développeur technique. Ainsi est né InLibroVeritas.

Votre service initial, inlibroveritas.net prône "La littérature équitable". Qu'entendez-vous par là ?

- J'espère simplement simplifier le triptyque auteur-œuvre-lecteur, en remettant l'œuvre au cœur et en permettant à l'auteur d'être en contact direct avec ses lecteurs, tout en réduisant le plus possible les étapes de production-distribution-diffusion. Un site pour écrire et lire, une interface entièrement automatisée pour générer les fichiers pour l'impression, un imprimeur numérique, des process industriels optimisés au maximum, des licences copyleft souples, et on obtient un petit système autonome de production et d'édition de livres, et de contenus littéraires et culturels. C'est le point de départ d'une petite communauté partageant le même goût pour les livres et la littérature. Et j'ai la faiblesse d'espérer que la communauté grandira et s'épanouira en toute quiétude.

L'une des principales originalités de votre offre est pour nous le "livre à la carte". Mais y a-t-il une demande ? Qu'envisagez-vous pour développer ce concept ?

- Sur InLibroVeritas vous pouvez créer entièrement votre livre de A à Z, en y compilant les œuvres présentes sur le site, comme on compilerait des mp3 dans son baladeur, sauf qu'ici le baladeur est un livre. Chacun fait son propre livre, unique au monde. La demande n'est pas encore très importante, parce que confidentielle, mais elle s'inscrit dans l'ère du temps avec à la fois modernisme technologique et charme intemporel du livre papier. Il faut simplement laisser le temps au concept de s'installer et de se faire connaître. Une fois qu'il sera bien connu et reconnu, nul doute que le modèle deviendra viable et rentable.
Pour développer le concept j'ai plusieurs pistes, dont une me parait la plus prometteuse : la zone grise de l'édition. Des millions de livres sont trop vieux pour être encore édités, et trop jeunes pour être dans le domaine public. Ce sont ainsi des trésors de littérature qui dorment dans la poussière, sombrant dans les abysses d'un oubli que même le domaine public ne sauvera pas. InLibroVeritas peut être une réponse efficace. On peut facilement mettre des titres de la zone grise sur InLibroVeritas et laisser les lecteurs (re)découvrir des titres oubliés et, pourquoi pas, les compiler dans leur livre à la carte redonnant ainsi une seconde vie économique à l'œuvre. Il n'y a que des avantages : l'éditeur se dote d'une nouvelle forme de publicité en ressortant des titres qui de toute façon “n'existaient plus”, les auteurs ou leurs ayants droits peuvent voir leur(s) œuvre(s) renaître, et le lecteur accède librement à un catalogue toujours plus riche. Tout le monde y trouve son compte. Si un éditeur veut approfondir le projet qu'il me contacte!

Plus récemment vous avez lancé ilv-edition.com "L'éditeur des auteurs libres". En quoi les auteurs qui font appel à vous sont-ils plus libres que s'ils s'auto-éditaient en indépendants et qu'est ce qui différencie votre offre de celles des multiples éditeurs en ligne ou de services d'impression à la demande ?

- Ils sont libres car ils ne sont pas seuls. En s'auto-éditant en indépendant l'auteur est seul, obligé de prendre son bâton de pèlerin pour se faire connaître et vendre. En éditant sur ILV-édition l'auteur n'est pas seul, il peut parler et échanger avec d'autres auteurs ou lecteurs, il fait partie d'une communauté qu'il trouvera toujours présente pour l'aider, ça n'a pas de prix tant cela est précieux pour un auteur. C'est d'ailleurs le cas pour certains auteurs qui ont “testé” leur(s) œuvre(s) sur InLibroVeritas, se faisant aider et corriger par des membres de la communauté. Ainsi les auteurs peuvent améliorer leurs écrits et corriger les fautes afin d'être les plus parfaits possible avant le grand saut. Et là encore ils ne sont pas seuls, la communauté est toujours présente, prête à coopérer, et comme l'auteur est libre il peut choisir lui-même le niveau d'aide et d'attention, pouvant même décider qu'ILV-édition serait un simple imprimeur quand d'autres y cherchent de l'aide et du soutien.
L'autre aspect extrêmement important est que l'auteur garde l'ensemble de ses droits, n'en cédant aucun à InLibroVeritas -pas même l'exclusivité de la distribution- ce qui garanti à l'auteur une véritable liberté, permettant de publier sous licence copyleft (Creative Commons, GNU/GPL/GFDL, LAL) et lui laisse le choix de la diffusion et de la propagation de son oeuvre. Personne n'est enfermé. Tout est basé sur une confiance mutelle et réciproque, une symbiose mutuellement profitable où chacun est à la fois dépendant et libre de l'autre.

Vous venez de nouer ces derniers mois un partenariat avec Framasoft. Vous militez ouvertement en faveur du libre et c'est à notre avis ce qui vous distingue fondamentalement des autres acteurs de l'édition, que ce soit off ou on line. En quelques mots : comment présenteriez-vous Framasoft et définiriez-vous votre engagement à leurs côtés ?

- Framasoft est l'un des leaders des sites d'information sur le logiciel et la culture libres, et peut s'honorer d'une communauté active et impliquée. Je me suis engagé au coté de Framasoft car ils tiennent depuis 2001 un discours humble, honnête et intelligent dans lequel je retrouve tout ce en quoi je crois.

Votre premier projet commun fut le fut le Frama DVD "La culture libre" , de quoi s'agit-il ?

- C'est un projet qui suit son cours et dont le but est de compiler des œuvres artistiques (littérature, musique, vidéo etc.) qui soient licenciées copyleft.

Avec Framasoft vous faites ce que vous appelez : "le pari du livre libre". Vous venez de lancer ensemble un nouveau site framabook.org, dédié à l'édition de livres en copyleft. Récemment Nouvolivractu s'en faisait l'écho en ces termes : "un pari qui pourrait faire date et s'inscrire dans l'histoire du livre". Nous le souhaitons sincèrement, mais pensez-vous qu'il soit possible de déboucher sur un modèle économique viable, tant pour l'éditeur que pour les auteurs ?

- Nous n’en sommes qu’au tout début, et bien malin celui qui pourra dire si la voie est la bonne, ou si nous l’empruntons de la bonne manière. Mais quelle exaltation de découvrir un monde nouveau, d'essayer de toutes nos forces et nos âmes de faire réussir ce projet. Seulement nous ne sommes pas fous ou illuminés. Nous avons travaillé dur pour mettre toutes les chances de notre coté, en produisant un premier livre de qualité, et une ligne éditoriale libre et ouverte au plus grand nombre. L'objectif est de créer une collection de livres copyleft afin que chacun puisse se les approprier et les échanger, et à chaque update du software (ou du sujet traité dans le livre copyleft) n'importe quel auteur pourra modifier et enrichir le livre tout en continuant à le partager avec la même licence de départ. Ouvrant ainsi toutes grandes les portes du savoir et de la culture démocratiquement, librement et universellement à tous, créant une sorte d'effet boule de neige culturelle.
Nous n'avons comme expérience que le logiciel libre qui depuis plus de vingt ans fonctionne de cette façon. Et ça marche ! Linux ou FireFox par exemple en sont des exemples parfaits. Alors pourquoi pas le livre ? Et puis si on n’essaye pas comment savoir ? C'est pourquoi nous allons essayer et nous battre pour réussir, car nous pensons que c'est la voie du futur. Patience et longueur de temps, nous montrerons que c'est un modèle économique viable et rentable, nous en sommes à peine au commencement. Nous allons devoir défricher, essayer, corriger, analyser, comprendre, améliorer et progresser pied à pied, pas à pas, mais nous y arriverons.
(Note de Nouvolivractu : pour soutenir cette édition et commander l'ouvrage cliquez ici...)

Ne pensez-vous pas que l'intégration de publicités liées au contexte, de publicité "intelligentes" entre guillemets, de type publireportages, etc. pourrait être une réponse à ce problème ?

- Je ne sais pas si ce type de publicité serait une bonne réponse… Les internautes en ont assez des bandeaux, pop-up, pop-under qui clignotent de partout et qui polluent les pages. Des publicités sur lesquelles ne cliquent plus les internautes. C’est vrai que les publicités contextuelles peuvent être une réponse, mais pas pour InLibroVeritas, où la publicité doit au contraire ne pas se trouver dans l’œuvre que l’internaute est en train de lire. Pour un site comme InLibroVeritas la réponse se trouve dans un partenariat véritable basé sur un projet actif et intelligent.

Comment voyez-vous l'avenir de l'édition ? Et, subsidiairement, au vu de vos innovations, vous considérez-vous réellement comme un éditeur ?

- Lorsque l'internet a explosé dans les années 90 tout le monde disait alors qu'on allait pouvoir parler avec un chinois, un angolais, un américain et voyager numériquement dans le monde entier. Comme on le sait il n'en fut rien, Internet n'étant que ce qu'on y met dedans, il ressemble à l'humanité. De fait, l'avenir de l'internet est dans les réseaux sociaux, organisés autour d'un thème précis, d'un lieu, d'un moment, d'une chose, d'une philosophie. Le futur de l'édition sera un peu équivalent : d'un coté, les gros resteront les gros, et de l'autre, une multitude de micro-éditeurs éditant un petit catalogue, dans de petites quantités, et extrêmement ciblé grâce aux progrès de l’imprimerie numérique. L’avenir est également au stock zéro et flux tendus. Sans oublier les immenses perspectives que proposent les ebooks ou les audio books qui permettront une grande rapidité de rotation des œuvres, mais leur enlevant leur côté “sacré”. C’est pourquoi je pense également que le livre papier ne disparaitra pas, il (re)deviendra un objet de légende, d’affection et de passion.
Je ne sais pas si je suis un éditeur et je m'en fiche. Car si être un éditeur c'est mettre sur le marché les miettes d'un livre qu'une star de la télé réalité n'aura pas écrit pour aller se faire interroger par un animateur plein de fiches qui ne l'aura pas lu, alors je ne suis pas un éditeur. Mais si être un éditeur c'est se sentir proche du clavier et des auteurs, comme du conducteur offset ou du petit libraire, alors oui, j'espère modestement être un éditeur, mais un éditeur d'un nouveau genre qui préfère le copyleft au copyright, qui préfère la communauté à la solitude, qui préfère donner une chance à tous que toutes les chances à un seul.

Comme vous le savez, Nouvolivractu est principalement concerné par l'émergence de nouveaux appareils et systèmes de lecture. Comment devrait être pour vous, demain, l'appareil de lecture idéal ?

- Ce n'est pas que l'appareil qu'il faut considérer, mais également le format du fichier numérique. Le format numérique devra être un format ouvert, interopérable et garanti sans mesure technique de protection bridant les libertés des lecteurs. L'appareil devra être simple d'emploi, utilisant des technologies ouvertes et libres, et d'un bon rapport qualité/prix. Il devra être également adapté aux handicapés.

29 mai 2006

ePaper ou e-paper

Citant un papier extrait de Ifra newspaper techniques, Jean-Jerôme Sache s'interroge sur son blog NEWPRESS sur les questions d'appellation des nouveaux formats et technologies de lecture de contenus.
Extrait : "Effectivement, il est difficile de s'y retrouver entre tous les formats de lecture permettant de visualiser un magazine, un catalogue, une brochure sur écran avec des systèmes de "doubles pages" et de "feuilletage", associé à une interface permettant d'avoir accès à différentes options."ePaper", "magazine sur Internet", "magazine digital", "e-zine", "magazine numérique" sont autant de noms que l'on peut rencontrer sans savoir exactement ce à quoi ils font référence exactement. Même un document PDF reprenant quelques pages d'un magazine papier pourrait être également appelé "magazine sur Internet"...Aux Etats-Unis, la dénomination est plus simple puisqu'on utilise le mot "digital" régulièrement." Lire la suite...

27 mai 2006

BookExpo 2006 Washington

"Si vous avez raté BookExpo America, le Salon américain du Livre, vous pourrez écouter des podcasts enregistrés pendant l'édition 2006 qui vient de se terminer à Washington."
(Via un post de Gilles Klein sur pointblog.com-le magazine du blogging)

25 mai 2006

Apprécier le marché du e-reader

A lire sur le blog du papier électronique communicant : Une façon d'apprécier le marché du e-reader...
Un futur possesseur du Sony Reader répond à la question : «Que ferez-vous d’un e-reader ?» : "Liiiiiire... sans plus compter ! Je n'ai jamais pu surmonter l'angoisse de ne pouvoir emporter plus de livres avec moi, à la veille des départs - non seulement pour les lointaines, mais aussi pour de plus proches destinations..."

Direct from Japan

"Vous trouvez les journaux peu pratiques, vous en avez assez des livres qui pèsent lourd et avez la fibre technophile ? Le Librie de Sony est fait pour vous ! Sony a développé une nouvelle famille d'écran, rendant la lecture électronique agréable et confère au Librié une autonomie exceptionnelle (Sony prévoit 10000 pages par jeu de 4 piles AAA).
Le Librie vous permet d'emporter tous vos pdf avec vous après un rapide transfert via l'interface USB (10Mo de mémoire interne, port mémory stick disponible). Ce modèle existe depuis quelques temps au Japon, mais était jusque là diponible uniquement en japonais. Aujourd'hui, nous vous proposons la version anglaise..." (469E.TTC. Ecran noir et blanc, 6 nuances du blanc au noir. Alimentation par piles AA, ou batteries, adaptateur fournis). A découvrir sur directfromjapan.net

24 mai 2006

Bibliothèques et livres dématérialisés

A découvrir l'intéressante enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) : La fréquentation des bibliothèques publiques a doublé depuis 1989 (N° 193 – mai 2006. Bruno Maresca).
"Toutefois, la plus grande mutation, celle du livre dématérialisé, reste à venir. D’ores et déjà, devant les progrès d’Internet, les bibliothèques ont perdu du terrain dans leur rôle de centre de ressources documentaires. Quand ils ont à chercher des informations pratiques, pour le bricolage, la cuisine, le jardinage, les Français citent d’abord Internet (26 %) plutôt que d’aller en bibliothèque (7 %) : celle-ci vient au quatrième rang des lieux et modes de recherche, après les grandes surfaces et le réseau relationnel. Il en va de même quand ils veulent aider leurs enfants dans leurs études (49 % privilégient Internet, 19% vont en bibliothèque)."

USA l'avenir radieux du numérique

C'est l'événement de la semaine pour Livres-Hebdo N°647 à paraître le 26 mai 2006 : "Tandis que les marchés traditionnels stagnent, les éditeurs américains rassemblés du 19 au 21 mai à Washington pour BookExpo America se préparent à la grande migration numérique avec plus d'optimisme que les Français. Ils multiplient les e-books, les partenariats en ligne, le marketing viral, les sites et les blogs d'auteurs.
«Dès lors que le copyright est protégé, le numérique offre des possibilités fantastiques de développer les contenus, avec de nouvelles idées et de nouveaux auteurs.» Bob Miller, chez Hyperion."
A y lire également : "Internet : la dernière chance pour être diffusé. Refusés par des maisons d'édition, deux livres autoédités, l'un sur la famille Mulliez (Auchan), l'autre sur Thierry Ardisson, trouvent un public sur Internet. Grâce à une actualité porteuse."

23 mai 2006

Encore beaucoup à faire

C'est la (juste) conclusion à laquelle arrive le blog Point Livres, revenant dans un billet sur le dossier paru le 21 avril 2006 dans Livres-Hebdo : L'édition à l'assaut du web.
Extrait : "il reste beaucoup à faire : combien d'éditeurs intègrent des sites dans leurs envois en service de presse ? combien réussissent à apporter un vrai plus dans les sites qui accompagnent certains ouvrages ? combien utilisent les liens promotionnels pour promouvoir leurs productions ? combien sont prêts à faire l'effort d'une réelle animation et d'un dialogue avec les lecteurs ?" A lire sur Point Livres, Réflexions sur l'édition et l'internet...

22 mai 2006

Windows Live Search cherchera dans les livres

"L'ouverture du programme de numérisation Windows Live pour éditeurs précède la mise en ligne du moteur Live Books, initialement nommé MSN Book Search."
Un papier de Ariane Beky sur NetEconomie. Extrait : "Le moteur Windows Live Books fera son entrée sur la Toile mondiale avant la fin de l'année 2006. Les ayants droit qui souhaitent permettre aux internautes d'effectuer une recherche dans leurs ouvrages via le futur moteur Live Books, doivent s'identifier et proposer une liste sur 'Windows Live Books Publisher Program' : http://publisher.live.com/. Editeurs et auteurs doivent ensuite transmettre, à leurs frais, leurs ouvrages avec ISBN valides à Microsoft [...] A travers ce programme, Microsoft entend numériser "en toute légalité" des ouvrages protégés par le droit d'auteur. Parallèlement, le groupe va scanner, numériser et rendre accessible en ligne "des millions d'ouvrages tombés dans le domaine public"..."

20 mai 2006

Eterview Hélène Clemente d'inextenso conseil

Actuellement en charge du développement du pôle inextenso conseil, au sein d'une association d'éditeurs d'art français, Hélène Clemente est missionnée par la Direction du livre et de la lecture du Ministère de la culture pour mettre en place des outils de valorisation des éditeurs indépendants, dans un circuit interprofessionnel. Cette mission fait suite à la création d'un réseau de diffusion (inextenso diffusion en 2001) et à la constatation d'une dégradation rapide du réseau de commercialisation du livre de création.

Avec Inextenso Conseil et Inextenso Diffusion vous œuvrez pour l'édition indépendante... Pouvez-vous en quelques mots nous présenter ces structures et nous préciser en quoi elles intègrent les NTIC dans leurs réflexions et leurs actions ?

- inextenso est une association d'éditeurs d'art. Elle est née de la volonté de chacun des éditeurs de trouver une solution aux problèmes de diffusion (leur précédant diffuseur Sit' art ayant déposé le bilan) et donc de distribution.
inextenso diffuse aujourd'hui le catalogue des 12 éditeurs dans le réseau de la librairie de 1er niveau. inextenso, structure légère est distribuée par Volumen.
Comme pour tous les éditeurs de création, la nécessité d'avoir une visibilité en librairie est cruciale. Le chiffre d'affaire d'inextenso diffusion y est principalement réalisé. Les NTIC permettent d'assurer à nos catalogues une visibilité permanente, ce qui n'est plus le cas actuellement et physiquement en librairie. Du chemin reste à parcourir dans ce sens, mais nous progressons. Nous avons également besoin de conquérir un nouvel outil de travail, de parole et de réflexions. Cet outil, inextenso conseil doit être mis à la disposition d'une communauté d'intérêts : celle des éditeurs et des diffuseurs confrontés aux problèmes de commercialisation et circulation des ouvrages dans un contexte de concentration et de changements rapides.
Les NTIC nous offrent ces espaces dans la mesure de nos moyens et de nos capacités.

L'édition aujourd'hui c'est de la cavalerie : moins d'exemplaires mais toujours plus de titres ! Le réseau de commercialisation du livre est au bord de l'apoplexie ! La dématérialisation du livre, avec la numérisation et de nouveaux supports de lecture serait-elle, à votre avis, la solution, ou en tout cas une solution d'avenir ?

- La cavalerie, nous en subissons directement les charges !
L'actualité professionnelle d'inextenso conseil en rend compte régulièrement. Mais nous restons et survivons pour le moment sur ce champ de bataille. Nos éditeurs fabriquent des beaux livres ; ce que j'appelle des livres "sensibles" à tirage limité pour lesquels le rapport à "l'objet" livre est encore prééminent. Pour autant, nous sommes attentifs aux évolutions des supports tant sur le plan purement matériel (e-ink, e-paper...) que sur le plan économique ou juridique. Mais nous avons besoin de relais sur ces questions. Les éditeurs que je représente vivent dans l'urgence de leur pratique et n'ont pas le temps, l'énergie et l'occasion de côtoyer des personnes "aware" sur ces questions. C'est la raison pour laquelle, nous avons ouvert ce département inextenso conseil. Tisser des liens, s'auto-in/former pour comprendre les changements en cours tout en tenant compte des réalités physiques de la vie des livres. Une sorte de grand écart, finalement pour des éditeurs/diffuseurs interrogés sur leur capacité à s'adapter ou à résister. Quant à la dématérialisation du livre, qu'en dire ?

En mars dernier, à l'occasion du Salon du livre de Paris, une polémique, vite désamorcée, a failli éclater : il y aurait trop de petits éditeurs et ce serait eux qui seraient responsables de l'augmentation de la production et encombreraient les rayonnages des librairies... Eh oui ! Qu'en dites-vous ?

- Je répondrai très simplement en vous donnant les chiffres officiels publiés par le Syndicat national de l'édition pris sur le fichier exhaustif du livre. Sur les 3500 éditeurs identifiés à travers le FEL, les premiers 30 % des structures éditoriales (les plus gros en taille) représentent à eux seuls 96 % de la production de livres. De l'autre côté, les derniers 30 % représentent 0,3 % de la production.

Comment se positionne Inextenso par rapport à Calibre, le projet d'outil interprofessionnel pour la distribution de la petite édition, lancé à l'initiative du SNE ?

- Le dossier Calibre est en cours d'évolution. inextenso, dans le cadre de l'association Diffuseurs en création a posé les limites de son inscription dans un circuit du livre en proie aux crispations. Calibre est avant tout l'outil que les libraires attendent pour rationaliser leur rapport aux éditeurs non distribués. Logistique simplifiée et facturation centralisée… Mais Calibre n'est pas encore un outil éditeur. Les éditeurs non distribués utilisent d'ailleurs la plateforme Prisme pour la province et les coursiers pour Paris. Leur site internet leur permet même de servir leurs lecteurs rapidement. De plus, la question des coûts logistiques (acheminement, pas de stockage, délais de traitement des commandes, retours...) est essentielle dans un environnement qui pousse ces petits éditeurs à imaginer leur propre niche (cyberlibrairie, servir le lecteur rapidement et directement, aménager des plateformes de stockages intermédiaires mutualisées...).
Mais comme inextenso conseil est très intéressée par toute proposition performante en matière de valorisation et circulation des ouvrages, nous sommes toujours attentifs à l'avancée de ce dossier qui doit se nourrir des réflexions des principaux intéressés.

Nous pensons que le marché du livre est à la veille d'une importante révolution... numérique. Nous considérons que le numérique est une chance pour le livre. La bibliosphère numérique est comme une nouvelle galaxie en construction. De nouveaux outils d'impression, de publication, de diffusion et de communication s'offrent maintenant à tous les partenaires, des auteurs aux lecteurs. Ces outils sont garants de la bibliodiversité et de l'indépendance, tant des auteurs que des éditeurs. Certes, les métiers de la diffusion peuvent s'inquiéter. Pensez-vous que nous arriverons un jour au modèle extrême : un auteur = un éditeur = un diffuseur ? Comment vous situez-vous par rapport à ce modèle ?

- Pour vous répondre franchement, dans l'environnement qui nous concerne, nous n'avons pas de vision claire d'un schéma idéal. Ce qui est important, c'est d'accompagner au mieux la création, de l'auteur jusqu'au lecteur. De militer pour que cette création puisse demeurer une source de développement pour la société dans laquelle elle s'inscrit. De faire en sorte que les chemins de traverse puissent générer encore plus de créativité. Et que le commerce à outrance et ses règles de rentabilité, de rationalisation et donc de nivellement par le bas ne viennent détruire cette perspective. Faire en sorte que ceux qui prennent des risques pour défendre les créateurs puissent s'y retrouver économiquement.
Se pose la question aussi de l'économie du numérique. Le numérique ne signifie pas automatiquement pour nous bibliosphère. Par exemple, lire un journal en numérique, c'est génial. Être obligée de lire les articles de fonds truffés de publicité, façon écran TV, ça l'est beaucoup moins. Lire que des vidéos/pub puissent être glissées dans des livres numériques également. Enfin, le numérique ne se prive pas (tout au contraire) des prescripteurs, des critiques qui sont aussi des diffuseurs, d'un autre type peut-être.

Nouvolivractu est principalement concerné par l'émergence de nouveaux appareils et systèmes de lecture (ebook, e-ink...). Comment devrait être pour vous, demain, l'appareil de lecture idéal ?

- L'appareil de lecture idéal demeure proche du format livre. On ne se refait pas... Nous sommes encore très "Gutenberg" ou tendance livres d'artiste... Mais je suis très intéressée justement par le procédé de l'e-ink et du papier électronique. Paginer un livre universel, lumineux et interactif. Pouvoir le fixer ou changer son contenu selon l'usage... Faire en sorte que des créatifs l'investissent... Malheureusement, nous n'en avons encore pas vu ni touché...

19 mai 2006

Un e-book vendu en ligne rapporte 175 000 dollars

Getting Real : un e-book vendu uniquement en ligne rapporte 175 000 dollars en 75 jours : un post (une nouvelle fois) intéressant de Hubert Guillaud à découvrir sur La Feuille d'actualité de l'édition et de l'édition électronique.

DigHitBook un livre pour vendre de la musique

"Voilà certainement l'une des innovations les plus importantes de ces derniers mois pour l'industrie musicale. EMI Music lance le 30 mai avec son groupe Phoenix un nouveau format appelé DigHitBook : un livre vendu en librairie avec un code pour télécharger gratuitement l'album." Un papier de Guillaume Champeau sur Ratiatum.com : Le DigHitBook, un livre EMI pour vendre de la musique : "Le DigHitBook, c'est son nom, est une nouvelle façon d'aborder l'offre musicale numérique. Il se substitue au CD physique tout en conservant le support papier avec lequel le mélomane entretient depuis longtemps un rapport affectif."

Internet et la distribution des livres

Internet, futur "grand" de la distribution, tel est le titre du papier signé Alain Beuve-Méry dans Le Monde daté du 19 mai 2006. Extrait : "Internet est en passe de devenir un des acteurs majeurs dans le circuit français de la distribution des livres. En 2005, la vente par Internet ne représentait que 3,2 % des 4,1 milliards d'euros du marché du livre, soit près de 131 millions d'euros, selon les estimations de l'institut GfK, contre 18,1 % pour la vente par correspondance. Mais ce secteur est celui qui connaît le taux de progression le plus remarquable - plus de 30 % par an en moyenne - au point qu'il devrait capter l'essentiel de la croissance du marché d'ici à 2010 et obliger les éditeurs et les distributeurs à ajuster leur stratégie et à investir dans ce métier spécifique. [...] Deux phénomènes pricipaux se développent et cohabitent sur le Net pour la vente des livres. Le premier est l'engouement du public pour le système des précommandes. Ainsi, la vente des nouveautés sur la Toile connaît des pics dans les tout premiers jours de lancement des best-sellers, dans le domaine de la BD, de la jeunesse... où sont réalisés jusqu'à 80 % des ventes. La deuxième tendance forte est la progression des achats concernant des disciplines spécialisées, comme le droit, l'économie, etc., où le client, dès lors qu'il détient une référence précise n'hésite pas à passer commande sur le Net."

Point de vue d'Alice Ferney

"Comment les nouvelles technologies modifient-elles le rapport au livre ? Le lecteur qui est charnel, sensuel, pousse des cris quand on lui parle de livre électronique, et vous chantera le grain d'un papier comme la peau d'une femme. Mais on y vient."
(Alice Ferney dans Livres Hebdo 645 du 12 mai 2006, p. 61, rubrique "Un mois avec...")

17 mai 2006

Le pari du livre libre

Un pari lancé par Framasoft et In Libro Veritas : "Framasoft est fier de vous annoncer la sortie d’un ouvrage un peu particulier puisqu’il s’agit en fait d’un véritable pari, celui de réussir ensemble à créer une collection de livres sous licences libres.
Tourner le dos aux licences propriétaires de l'édition classique c'est également se fermer les portes de son vaste circuit de distribution. Cela rend le modèle fragile mais nous sommes enthousiastes et optimistes parce qu'en ces temps troublés (cf. la loi DADVSI) nous sommes de plus en plus nombreux à croire en la nécessité de créer, préserver et diffuser des biens communs..."
Pour s'informer sur ce pari qui pourrait faire date et s'inscrire dans l'histoire du livre : rendez-vous sur Framabook
"Le parti pris de proposer un livre sous licence libre favorise à n’en pas douter sa diffusion. Mais nous aimerions également montrer, contrairement à certaines idées reçues et malgré la faiblesse de nos moyens, qu’une telle licence n’est pas un frein à sa réussite commerciale.
Rendre le modèle économiquement viable est pour nous très important. Nous en serions ravis pour l’auteur, qui n’a pas ménagé son temps et ses efforts pendant de nombreux mois pour nous offrir un livre de grande qualité. Nous en serions aussi ravis pour son éditeur qui, partie prenante de l’aventure, a tout fait pour tirer le prix vers le bas sans sacrifier à la qualité d’impression. [...] Mais nous en serions également ravis pour une éventuelle suite à donner à cette opération originale. Imaginez en effet qu'ensemble nous réussissions à vendre une quantité non negligeable de livres. Cela motiverait son auteur qui est déjà prêt à nous en pondre d’autres. Mais cela pourrait également susciter chez nos utilisacteurs des vocations d’écrivain. [...] La manière la plus directe de soutenir ce projet est d’acheter le livre chez InLibroVeritas. Il vous en coûtera la modique somme de 13 € à commander ici..."

Dans le même esprit lire également le post de Francis Pisani sur son blog Transnets : Aziz Ridouan et les Audionautes dans le New York Times (Extrait : "Le quotidien new yorkais a consacré un article plein de respect et presque d'éloges à la campagne menée par Aziz Ridouan et ses Audiaunautes. [...] Aziz a la part belle avec plusieurs citations dont "l'internet joue le même rôle pour ma génération que les bibliothèques ont pu jouer pour les générations antérieures.").

16 mai 2006

Avenir des bibliothèques

Publiée par le département des études de la prospective et des statistiques, l'étude dirigée par Jean-Pierre Durand (Paris XII) : Bibliothécaires en prospective est téléchargeable gratuitement sur le site du ministère de la culture et de la communication (PDF, 197 pages).
Extrait d'un des quatre scénarios d'évolution du métier :
"Scénario no 4 – Du numérique et du décloisonnement
Dans ce dernier scénario, les médiathèques, à la différence du scénario précédent, internalisent le développement des technologies de l’information pour leur plus grand bénéfice. Elles créent des bibliothèques électroniques en réseau, mettent ainsi à la disposition des usagers de vastes bases de savoirs qu’ils viennent interroger sur place ou auxquels ils peuvent s’abonner pour travailler chez eux, avec le soutien à distance des bibliothécaires. Tous les ouvrages documentaires et les bandes dessinées sont ainsi disponibles sous forme numérisée et consultables en plusieurs points payants, internes ou externes. Les surfaces occupées hier par des rayonnages le sont aujourd’hui par des terminaux informatiques avec des écrans à très haute résolution et des sièges ergonomiques. [...] L’accès à internet est totalement libre, à l’exception des sites illicites. Grâce à un personnel hautement qualifié, la médiathèque, devenue centre de ressources numériques essentiellement pour la consultation sur place, est en mesure de résoudre non seulement des problèmes d’accès aux services mais surtout de répondre à des questions appartenant aux domaines culturel et scientifique. Détail qui n’est pas sans importance, l’attractivité de la médiathèque tient aussi au fait que tous les problèmes de desserte et surtout de parking des médiathèques centrales et des annexes sont définitivement et totalement résolus. Dans ce scénario, les prêts restent bien sûr possibles, mais ils sont devenus secondaires dans les motivations expliquant l’intérêt suscité par la médiathèque. [...] Si le maître mot, quand on parle de la numérisation de la médiathèque, est «modernité», celui de la coopération avec les institutions voisines est «décloisonnement», puisqu’il s’agit de mettre fin aux cloisonnements institutionnels et de proposer des types d’espaces plus ouverts sur des pratiques culturelles plus diversifiées."

Digitale Presse portail de la presse numérique

Incontestablement le Rich Media apporte une nouvelle dimension à la presse en ligne : voir cet exemple du Magazine Streaming Media ...
Le communiqué ci-après est bien révélateur de la révolution qui se prépare dans la presse : "DISCOUNT PRESSE vient de conclure un partenariat exclusif avec NewPress distributeur exclusif sur la France de la technologie américaine NXTBook et va lancer DIGITALE PRESSE le premier portail de la Presse digitale en France. Cet accord va permettre à Discount Presse de vendre aux éditeurs un procédé permettant de transformer leurs PDF papier en version digitale interactive, ainsi qu'un site portail de commercialisation de leur magazine digital. [...] Le groupe Lagardère (Hachette, NMPP, ...) prévoit le lancement d'un kiosque digital pour la fin de l'année sur tous ses magazines et tente de rallier des éditeurs pour reconstituer son monopole actuel de la distribution papier (les NMPP) sous forme digitale. [...] Selon le fondateur Hervé Gicquel, « Discount Presse peut, en moins de 3 mois, devenir le premier acteur et le leader sur ce marché qui représente l'avenir de la presse dans les 10 ans à venir et environ 20 à 30% d'un marché de 2 milliards d'euros »..." (A lire dans son intégralité "Lancement futur de Digitale Presse le portail de la presse numérique" sur Categorynet.com, le portail presse & RP. via un communiqué de Discount Presse.)

14 mai 2006

Acquérir un appareil de lecture

C'est dès maintenant possible en France grâce au nouveau Tebaldo Store : "eBooks : Tebaldo propose les modèles des leaders japonais, notamment le Librié de Sony, et le Sygma de Matsushita, spécialement préparés pour le marché français avec leurs utilitaires PC/Mac associés supportant les caractères et formats nationaux français.
Ne rien acheter ou ne rien lancer comme projet dans ce domaine sans avis. En fonction des projets éditoriaux ou industriels, Tebaldo fournit un conseil ou une formation spécifique quant aux technologies et plates-formes à utiliser.
Envoyer un mail au store pour toute demande concernant les eBooks."

12 mai 2006

Demain : rêve ou cauchemar ?

Nouvolivractu se fait souvent l'écho des bouleversements que les NTIC (et prochainement l'e-ink) vont apporter à la presse papier (par exemple ici)...
A signaler dans le cadre du prochain Café médias de Lyon : Quels médias pour demain ? le lundi 29 mai 2006 (18H00-20H00), animé par Jean-François Têtu (Café de la Cloche - 4 rue de la charité - Métro Bellecour - Entrée libre)
"Quels médias pour demain ?
Des médias mobiles, personnalisés et renouvelés en permanence, textes images et sons imbriqués : rêve ou cauchemar ?
Quelle évolution des contenus ? Quelle place pour la réflexion ? Quels changements techniques pour les journalistes ? Quel impact sur leur travail ?"

Association pour le développement des documents numériques en bibliothèques

Connaissez-vous l'Addnb ?
"Les TIC, Technologies de l’Information et de la Communication, se développent de façon extraordinaire. Et nous sommes convaincus que les bibliothèques sont et seront de plus en plus un élément important de leur promotion et de leur démocratisation.
C’est pourquoi l’Addnb (Association pour le Développement des documents numériques en bibliothèques), a été créée en mars 1996, pour développer l’utilisation de tous les documents numériques (logiciels, cédéroms, Internet, etc.), pour encourager la coopération entre les bibliothèques et favoriser la communication avec les éditeurs, organismes et associations concernés.
Nous voulons être un lieu de réflexion sur les questions d’ordre technique, administratif et juridique concernant les documents numériques, notamment le prêt et la consultation sur place des cédéroms. Nous voulons aussi être un lieu d’échange, de partage et de diffusion des expériences, des compétences et des savoir-faire acquis par ses membres dans le domaine du numérique.
Bref, une association au service du numérique public."

11 mai 2006

Papier électronique communicant - Stratégies et enjeux - 3èmes Rencontres Tebaldo

"Mardi 27 juin 2006, Paris - De 9h30 à 15h00
Tebaldo organise le 27 juin prochain à Paris un événement stratégique, marketing, et technologique exceptionnel : Présentation des premières expérimentations de grands éditeurs et groupes de presse français. Présentation des stratégies de Sony aux Etats-Unis, qui dévoile 10000 titres des plus grands éditeurs, et des acteurs chinois.

Programme Préliminaire
9h30 - La révolution de l'encre électronique - Bruno Rives, Président, Tebaldo.
Technologies e-paper, e-library, e-book
Modèles économiques et marketing
Outils d'analyse stratégique, éditoriale, commerciale
10h15 - Etat de l'Art - Haruko Tsujita, Consultante analyste, Tebaldo
Présentation et démos des technologies
Approches japonaises et chinoises
Applications par marchés
Pause
11h15 - Les nouvelles architectures éditoriales - Aline Hemmo, HEC
Internet 2.0, Ajax
Migration des architectures serveurs : XML, Google, IBM
Gestion des droits et techniques de commercialisation
12h00 - Education et recherche - Jean-Michel Billaut, PBC, BNP Paribas - Sylvain Andrieu, Tebaldo Shanghai
Retour d'expérience
La place du haut débit
Université de Bejing, stratégies e-book chinoises
Déjeuner/Ateliers
Démonstrations
- eBooks readers chinois, e-paper souple, Sony reader, PlasticLogic, iRex, Nemoptic...
- Lecteurs eBook sur PC, PSP, iPod et Macintosh, mobiles...
Ateliers de production de livres et de journaux, affichage
- Présentations d'expérimentations et développements en cours : Les Echos, éditeurs français - Procédés d'affichage couleur
Partenaires
- Les Echos, Ubifrance, Radio France Multimédia, Regus
Participants
- 100 à 200 industriels, grands comptes, et relais d'opinion (Michelin, BNP Paribas, Havas, Sony, Apple, Lafarge, TBWA, France Loisirs, Hachette, etc.)
Informations pratiques
Le séminaire a lieu le 27 juin 2006, de 9h30 à 15h00
Les Echos
16 rue du 4 septembre
75002 Paris
Modalités d'inscription
Participation unitaire, 400 euros H.T"

10 mai 2006

Les livres électroniques vous baignez dedans

Merci à Hubert Guillaud du blog La Feuille de nous faire découvrir : "Les livres électroniques: pas vraiment des livres, pas vraiment électroniques", version française de "Ebooks : Neither E, Nor Books" de Cory Doctorow, intervention lors de la Conférence O'Reilly sur les Technologies Emergentes (San Diego, CA, 12 février 2004). Un texte à lire absolument et à conserver...
Extrait de l'introduction : "En fait, si je devais trouver un autre titre pour ce séminaire, ce serait : "Les livres électroniques : vous baignez dedans." Pourquoi ? Parce que je pense que le format à venir des livres électroniques est presque visible dans la manière qu'ont les gens d'interagir avec le texte de nos jours, et que le travail des auteurs qui veulent devenir riches et célèbres est d'arriver à mieux appréhender ce format.
Je n'ai pas encore atteint une compréhension exhaustive. J'ignore ce que sera le futur des livres électroniques. Mais j'ai quelques idées que je vais partager avec vous."

09 mai 2006

Rien pour remplacer le papier ?

Un article de Alain Brunet pour Lapresseaffaires.com sur Technaute.com. Sa conclusion ? "On s'apprête donc à vendre des livres ou des périodiques à la pièce par Internet. On espère ainsi créer un iTunes music store en version librairie mais... Après un moment, on devra se rendre à l'évidence : l'accès illimité à des contenus moyennant des abonnements mensuels finira bien par s'imposer après quelques années d'essais/erreurs. Chose certaine, les modèles d'affaires de l'industrie de l'imprimé ne seront plus jamais les mêmes qu'ils ne le sont encore aujourd'hui." Lire l'article dans son intégralité ici...

03 mai 2006

Dématérialisation de la presse quotidienne

La dématérialisation de la presse quotidienne est en marche : "Demain, nous [la] consulterons sur des appareils électroniques. Nous serons alors équipés de feuilles digitales, fines et souples, que nous déplierons dans les transports en commun. Mais certains préféreront tirer de leur poche un e-book ; d'autres regarderont les dernières nouvelles sur un «magnet» [...] ou dérouleront les titres sur un bracelet montre ou un téléphone portable. [...] ces outils pourront stocker non pas un seul journal mais plusieurs. Nous les téléchargerons via l'achat de cartes mémoire à glisser dans l'appareil, via internet ou via des bornes «wi-fi» ou «bluetooth» installées dans des lieux publics. Il nous suffira de passer devant elles pour qu'elles nous détectent et envoient la dernière édition. Parfois des scoops. Mieux -ou pire... -, elles nous reconnaîtront et nous transmettront des informations personnalisées..." Un papier de Cécile Margain à lire sur La Liberté.ch.

02 mai 2006

Bruits d'avenir...

Bruits d'à venir ou bruits de couloirs ? En plus du journal économique Les Echos, Le Monde, Le Parisien et L'Equipe devraient se lancer prochainement dans l'édition de leurs titres sur readers (en général le Librie de Sony). Côté édition, des projets seraient en train chez Larousse, ainsi qu'au sein du groupe La Martinière / éditions du Seuil... Incontestablement l'avenir se prépare. A suivre...

01 mai 2006

Internet contre Gutenberg ?

Nous avons eu l'occasion de l'exprimer à plusieurs reprises sur Nouvolivractu : nous pensons que la presse va servir de fer de lance pour habituer les lecteurs aux nouveaux appareils de lecture. Ces ebooks de nouvelle génération devraient avoir une ergonomie plus proche des livres papier et permettre aux lecteurs une utilisation plus intuitive que les prototypes de la fin des années 90.
A écouter donc, grâce à ZDNet.fr et à Direct8 l'intégralité du Magazine 8-Fi : L'avenir de la presse : internet contre Gutenberg du 20 mars 2006. (Présentation : "Les sujets : Les internautes utilisent aujourd'hui leur connexion pour s'informer. Une information le plus souvent gratuite, réactive et accessible immédiatement. Pour les groupes de presse, la menace est réelle : leurs journaux existeront-ils encore dans dix ans ? Pour en débattre autour de Dominique Delport : - Bruno Patino, président du Monde Interactif et auteur d'Une presse sans Gutenberg (Edition Grasset), - Gilles Klein, rédacteur en chef de Pointblog.com, - Julien Jacob, directeur général de CNET Networks France et président de l'Online Publishers Association Europe, - Cyril Fievet, fondateur et rédacteur en chef du magazine Netizen.")
Deux autres émissions à visionner également : Internet face aux médias traditionnels, et, Internet est-il le nouveau média roi ?