Avenir des bibliothèques
Publiée par le département des études de la prospective et des statistiques, l'étude dirigée par Jean-Pierre Durand (Paris XII) : Bibliothécaires en prospective est téléchargeable gratuitement sur le site du ministère de la culture et de la communication (PDF, 197 pages).
Extrait d'un des quatre scénarios d'évolution du métier :
"Scénario no 4 – Du numérique et du décloisonnement
Dans ce dernier scénario, les médiathèques, à la différence du scénario précédent, internalisent le développement des technologies de l’information pour leur plus grand bénéfice. Elles créent des bibliothèques électroniques en réseau, mettent ainsi à la disposition des usagers de vastes bases de savoirs qu’ils viennent interroger sur place ou auxquels ils peuvent s’abonner pour travailler chez eux, avec le soutien à distance des bibliothécaires. Tous les ouvrages documentaires et les bandes dessinées sont ainsi disponibles sous forme numérisée et consultables en plusieurs points payants, internes ou externes. Les surfaces occupées hier par des rayonnages le sont aujourd’hui par des terminaux informatiques avec des écrans à très haute résolution et des sièges ergonomiques. [...] L’accès à internet est totalement libre, à l’exception des sites illicites. Grâce à un personnel hautement qualifié, la médiathèque, devenue centre de ressources numériques essentiellement pour la consultation sur place, est en mesure de résoudre non seulement des problèmes d’accès aux services mais surtout de répondre à des questions appartenant aux domaines culturel et scientifique. Détail qui n’est pas sans importance, l’attractivité de la médiathèque tient aussi au fait que tous les problèmes de desserte et surtout de parking des médiathèques centrales et des annexes sont définitivement et totalement résolus. Dans ce scénario, les prêts restent bien sûr possibles, mais ils sont devenus secondaires dans les motivations expliquant l’intérêt suscité par la médiathèque. [...] Si le maître mot, quand on parle de la numérisation de la médiathèque, est «modernité», celui de la coopération avec les institutions voisines est «décloisonnement», puisqu’il s’agit de mettre fin aux cloisonnements institutionnels et de proposer des types d’espaces plus ouverts sur des pratiques culturelles plus diversifiées."
"Scénario no 4 – Du numérique et du décloisonnement
Dans ce dernier scénario, les médiathèques, à la différence du scénario précédent, internalisent le développement des technologies de l’information pour leur plus grand bénéfice. Elles créent des bibliothèques électroniques en réseau, mettent ainsi à la disposition des usagers de vastes bases de savoirs qu’ils viennent interroger sur place ou auxquels ils peuvent s’abonner pour travailler chez eux, avec le soutien à distance des bibliothécaires. Tous les ouvrages documentaires et les bandes dessinées sont ainsi disponibles sous forme numérisée et consultables en plusieurs points payants, internes ou externes. Les surfaces occupées hier par des rayonnages le sont aujourd’hui par des terminaux informatiques avec des écrans à très haute résolution et des sièges ergonomiques. [...] L’accès à internet est totalement libre, à l’exception des sites illicites. Grâce à un personnel hautement qualifié, la médiathèque, devenue centre de ressources numériques essentiellement pour la consultation sur place, est en mesure de résoudre non seulement des problèmes d’accès aux services mais surtout de répondre à des questions appartenant aux domaines culturel et scientifique. Détail qui n’est pas sans importance, l’attractivité de la médiathèque tient aussi au fait que tous les problèmes de desserte et surtout de parking des médiathèques centrales et des annexes sont définitivement et totalement résolus. Dans ce scénario, les prêts restent bien sûr possibles, mais ils sont devenus secondaires dans les motivations expliquant l’intérêt suscité par la médiathèque. [...] Si le maître mot, quand on parle de la numérisation de la médiathèque, est «modernité», celui de la coopération avec les institutions voisines est «décloisonnement», puisqu’il s’agit de mettre fin aux cloisonnements institutionnels et de proposer des types d’espaces plus ouverts sur des pratiques culturelles plus diversifiées."
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