22 avril 2006

Une édition innovante

Le nouveau pouvoir des internautes, tel est le titre du livre de François-Xavier Hussherr, Cécile Hussherr et Marie-Estelle Carrasco chez Timée-éditions et du site dédié .
Et l'innovation elle est où là dedans ?
Elle est dans le fait que le lecteur internaute est invité à devenir un "Cyberphileas" en "participant au tour du livre en 80 jours". En clair, voici la démarche éditoriale :
" Renaissance Numérique et Timée Editions font un pari aussi fou que celui de Phileas Fogg, le héros de Jules Verne : pour la première fois, un livre est disponible sur Internet en intégralité avant sa sortie en librairie le 27 avril. [...] Et ce n'est pas tout ! À l'heure où l'on parle de plus en plus d'intelligence collective, les auteurs du livre font également le pari fou de faire écrire, améliorer, compléter cet ouvrage par les internautes en 80 jours. Devenez à votre tour des Cyberphileas en participant au «Tour du livre en 80 jours» ! Si ce deuxième livre est réussi, il sera bien entendu disponible gratuitement sur Internet et sera édité en version papier. Comme pour le premier livre, l'intégralité des droits d'auteur ira à des associations travaillant à réduire la fracture numérique..." (Cliquez ici pour télécharger gratuitement le livre et pour participer à cette aventure...)
"Les Étapes du Tour du livre en 80 jours autour de quelques dates :
- 20 avril 2006 - Mise en ligne de l'ouvrage sur le site nouveaupouvoir.org
- 25 avril 2006 - Lancement du tour du livre en 80 jours
- 14 juillet 2006 - Fin de l'aventure du tour du livre en 80 jours."

"Internet nous oblige à trouver de nouveaux modèles. Nous ne pensons pas que cela pénalisera les ventes du livre. Ceux qui ne pourront pas ou ne voudront pas payer l’imprimeront, mais ceux qui en jetant un premier coup d’œil seront intéressés le commanderont sur Internet ou l’achèteront en librairie." dixit François-Xavier Hussherr à Gilles Klein sur Pointblog.com le magazine du blogging, partenaire de l'opération.
(Rendons à César... : information dénichée sur un billet de Sébatien Bailly sur La Feuille...)