Rencontres e-paper Tebaldo entre innovation et discrétion
Discrétion et réserve étaient de mise pour cette troisième journée autour du papier communicant, organisée par Tebaldo et qui fit cependant salle comble. Ce contraste souligne bien la place et l’importance stratégique de cet observatoire Tebaldo, fondé et dirigé par Bruno Rives.
Organisée dans les locaux du journal Les Échos, qui avaient créé l’événement lors de la précédente session de mars 2006 en annonçant en avant-première la sortie pour l’automne prochain d’une version sur Reader Sony de leur titre (voir billet Les échos sur e-paper), cette troisième édition se révéla beaucoup plus retenue.
Ce 27 juin 2006, l’événement ne fut malheureusement pas au rendez-vous. Emmanuel Schalit, directeur du Groupe d’édition La Martinière, annoncé comme devant présenter la politique de son groupe vis-à-vis de l’arrivée prochaine sur le marché français des nouveaux appareils de lecture, s’étant, d’après ce qui a été dit, envolé pour New-York la veille au soir…
Nonobstant, tant le groupe La Martinière, que des représentants d’autres acteurs majeurs de l’édition (Gallimard Jeunesse, Fleurus…) étaient bel et bien présents dans l’assistance. Et ce n’est certainement pas un hasard.
Tant l’observation que les témoignages que nous pouvons recueillir sur le terrain, dans les familles, la vraie vie des vrais gens en somme, confirment une mutation du lectorat. En résumé : si les juniors rechignent à lire nos livres (les livres papier traditionnels, que nous pourrions qualifier de livres 1.X), ils manifestent en revanche une incontestable attraction pour les nouveaux supports de lecture (livres 2.0).
Ouvrages pratiques et jeunesse comprennent certainement les contenus les mieux adaptés et adaptables, à la fois, aux nouveaux supports de lecture, et, aux lectorats de demain.
Demain, chaque lecteur aura son appareil de lecture personnel. Il s’agira d’un ebook de nouvelle génération, véritable bibliothèque de poche customisée aux goûts de son propriétaire. Entièrement personnalisables, ces “readers” permettront de se constituer et d’emporter partout avec soi sa propre bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages. Au-delà les fonctions, aujourd’hui déjà facilement concevables de texte zoomable, d’indexation, signets, recherches internes, définitions et traductions instantanées de termes, annotations, lecture hypertexte, etc., l’appareil permettra la composition de livres à la carte, la gestion de fiches de lecture, l’échange avec d’autres lecteurs, ainsi que le téléchargement sur des plateformes de contenus… Doté d’une ergonomie prenant en compte notre rapport sensuel à l’objet livre (prise en main et maniabilité, couverture soignée, confort de lecture équivalent au papier traditionnel…) il s’adaptera intuitivement aux pratiques de lecture de son utilisateur (avec possibilité de garder en mémoire et de gérer plusieurs profils, choix d’une police et d’une grosseur de caractère, etc.). Il s’agira d’appareils de lecture à écran tactile, communicant et rich média, avec une autonomie d’une année.
Concrètement concernant le marché français, trois readers seraient en compétition pour des lancements durant le dernier trimestre 2006 : le Reader Sony (sortie prévue en France en septembre 2006, au prix prévisionnel de 275 euros), Jinke Reader V2 (environ 349 dollars), Iliad d’iRex (entre 300 à 700 euros). Les prototypes ont déjà été présentés dans plusieurs billets de Nouvolivractu…
Plus les échéances de la commercialisation approchent et plus les acteurs, de ce qu’il faut bien reconnaître comme une mutation de la chaîne du livre sont discrets… Mais, sur Nouvolivractu, nous reviendrons prochainement sur ces Rencontres Tebaldo et sur la préparation de l’édition française à ces grands bouleversements qui l’attendent…
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Organisée dans les locaux du journal Les Échos, qui avaient créé l’événement lors de la précédente session de mars 2006 en annonçant en avant-première la sortie pour l’automne prochain d’une version sur Reader Sony de leur titre (voir billet Les échos sur e-paper), cette troisième édition se révéla beaucoup plus retenue.
Ce 27 juin 2006, l’événement ne fut malheureusement pas au rendez-vous. Emmanuel Schalit, directeur du Groupe d’édition La Martinière, annoncé comme devant présenter la politique de son groupe vis-à-vis de l’arrivée prochaine sur le marché français des nouveaux appareils de lecture, s’étant, d’après ce qui a été dit, envolé pour New-York la veille au soir…
Nonobstant, tant le groupe La Martinière, que des représentants d’autres acteurs majeurs de l’édition (Gallimard Jeunesse, Fleurus…) étaient bel et bien présents dans l’assistance. Et ce n’est certainement pas un hasard.
Tant l’observation que les témoignages que nous pouvons recueillir sur le terrain, dans les familles, la vraie vie des vrais gens en somme, confirment une mutation du lectorat. En résumé : si les juniors rechignent à lire nos livres (les livres papier traditionnels, que nous pourrions qualifier de livres 1.X), ils manifestent en revanche une incontestable attraction pour les nouveaux supports de lecture (livres 2.0).
Ouvrages pratiques et jeunesse comprennent certainement les contenus les mieux adaptés et adaptables, à la fois, aux nouveaux supports de lecture, et, aux lectorats de demain.
Demain, chaque lecteur aura son appareil de lecture personnel. Il s’agira d’un ebook de nouvelle génération, véritable bibliothèque de poche customisée aux goûts de son propriétaire. Entièrement personnalisables, ces “readers” permettront de se constituer et d’emporter partout avec soi sa propre bibliothèque de plusieurs centaines d’ouvrages. Au-delà les fonctions, aujourd’hui déjà facilement concevables de texte zoomable, d’indexation, signets, recherches internes, définitions et traductions instantanées de termes, annotations, lecture hypertexte, etc., l’appareil permettra la composition de livres à la carte, la gestion de fiches de lecture, l’échange avec d’autres lecteurs, ainsi que le téléchargement sur des plateformes de contenus… Doté d’une ergonomie prenant en compte notre rapport sensuel à l’objet livre (prise en main et maniabilité, couverture soignée, confort de lecture équivalent au papier traditionnel…) il s’adaptera intuitivement aux pratiques de lecture de son utilisateur (avec possibilité de garder en mémoire et de gérer plusieurs profils, choix d’une police et d’une grosseur de caractère, etc.). Il s’agira d’appareils de lecture à écran tactile, communicant et rich média, avec une autonomie d’une année.
Concrètement concernant le marché français, trois readers seraient en compétition pour des lancements durant le dernier trimestre 2006 : le Reader Sony (sortie prévue en France en septembre 2006, au prix prévisionnel de 275 euros), Jinke Reader V2 (environ 349 dollars), Iliad d’iRex (entre 300 à 700 euros). Les prototypes ont déjà été présentés dans plusieurs billets de Nouvolivractu…
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